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<story id="mythos" lang="fr">
<docinfo>
<title>Extrait de "Origine de l'Androgyne"</title>
<author>
<firstname>Fabien</firstname>
<surname>Niñoles</surname>
<email>fabien@tzone.org</email>
</author>
<copyright>
<year>1998</year>
</copyright>
</docinfo>
<title>Extrait de <emphasis>Origine de l'Androgyne</emphasis></title>
<nda>
<para>Un des rares textes où l'auteur, un enfant d'Iol, semble
avoir eu connaissance de l'existence de plusieurs âges. Les
références qui y sont faites se retrouvent dans des textes et
sur des oeuvres d'époques très éloignées. Ce texte est une
excellente synthèse de l'évolution qu'a pu connaître la Genèse à
travers les éons. Nous le reproduisons dans cet optique malgré
les accusations d'hystérie qui ont pesé sur l'auteur après sa
sortie.</para>
</nda>
<para>[...]</para>
<para>Au début, il y avait les Sept Dragons. Ils étaient tous
frères et ne portaient pas de nom. Mais leur Oeuvre et leur
Solidarité inspira les Hommes, et les plus sages et les plus
imaginatifs de ces derniers nommèrent les Sept Frères et
contèrent des histoires afin d'enseigner à leurs pairs.</para>
<para>Les Sept Dragons devinrent des Dieux. Ils furent les
Premiers et les Créateurs de toute chose. On les nomma Liberté,
Désir, Pouvoir, Volonté, Courage, Justice et Amour. Mais les
Dragons étaient aussi puissants et redoutables. On les nommait
alors Insouciance, Cécité, Oppression, Surdité, Témérité,
Tyrannie et Faiblesse.</para>
<para>Les Dragons n'étaient pas les seuls à impressionner les
Humains. Plusieurs autres créatures captivèrent leur
imagination et de ces créatures, deux vinrent à être monter au
même niveau que les Dragons.</para>
<para>La première était la Licorne. Déesse des Harmonies, la
Licorne représentait l'Éternelle Jeunesse, l'Âge d'Or, le
Bonheur parfait. Elle offrait aux Hommes la vision d'un monde
magnifique mais qui était figé, sans imagination ni désir, sans
vie.</para>
<para>La seconde se faisait appeller la Chimère ou la Horde. Elle
était Unique et Multiple, Destructrice et Créatrice, Rêve et
Cauchemar. C'était une substance sans forme, le rêve et
l'horreur de toutes les possibilités, l'Infini et son
Néant.</para>
<para>Mais la langue des Hommes porte mal le souvenir et leur
mémoire oublie encore plus rapidement que leur courte vie. Le
souvenir des Dragons se transforma. Leur forme indéfinie fut
remplacée par de nouvelles ombres, de nouvelles couleurs, de
nouveaux éléments. Comment la transition fut faites? On ne
sait trop. Elle prit simplement des milliers d'années. Mais,
malgré les éons, certaines ombres, certaines couleurs et
certains éléments revenaient plus souvent que d'autres. Comme
si la relation était inévitable. Comme si ces éléments
contenaient la base de toute vérité. Comme si l'Esprit des
Hommes arrivait à se souvenir de ce que l'Homme seul avait
oublié.</para>
<para>La Licorne reçut le nom de Justice. Elle resplendissait et
la lumière était son élément. Elle conservait toujours sa
domination sur l'Ordre et apportait encore sous son sabot une
terrible Tyrannie.</para>
<para>Dans l'Air frivole et insaisissable, la Chimère s'opposait à
elle. Maîtresse du Chaos, du principe créateur, son vol grâcieux
et puissant symbolisait autant la Liberté que
l'Insouciance.</para>
<para>Auprès d'elle, deux acolytes se rassemblaient, proches et à
la fois loin par leurs éléments. Le Phoenix, dont le Feu
embrasait tant le plumage que les coeurs, n'avait d'égal à son
Courage que sa Témérité. Plus bas, cachant sa force formidable
sous un calme apparent, l'Hydre, tout comme l'Eau des mers et
des rivières, laissait croître son Désir dans un obscur
Aveuglement.</para>
<para>Face à ces monstres de passion, la Licorne s'enquérit de
deux alliés. En effet, seule la solide Volonté Sourde d'un
Golem, tout de Métal luisant, pouvait s'opposait au Feu de
Rebellion du Phoenix. Quant à la force tranquille et
dévastatrice de l'Hydre, seule une force comparable, l'Oppressif
Pouvoir de domination d'un Dragon, aux pattes et au ventre bien
ancrés dans la Terre, pouvait en venir à bout.</para>
<para>Le dernier Dragon semblait avoir disparu. Mais comme le
Phoenix qui renaît de ces cendres, comme la belle qui adoucit le
Dragon, sa Faiblesse n'est qu'apparence et temporaire. Redonnant
un coeur à la froide Volonté, ouvrant les yeux à Celui qui ne
voit plus, son armure n'est que la peau nue de la Chair. Donnant
un sens à la Justice, et la Force de se sacrifier pour autrui,
il fût appelé Amour avec un juste mérite. Et comme une cicatrice
qui ne veut pas se fermer, comme le souvenir de la Séparation
Première, l'Homme a choisit pour lui le corps de cette union
ancienne: celui de l'Androgyne.</para>
<para>[...]</para>
<para>par Caihui'n Taar e Parull, Grand Prêtre de l'Église
Androgyne.</para>
</story>
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