Vous ai-je déjà dit que je confondais souvent femmes et astres de lumière? La féminité dans le ciel, la virilité à la terre, et la Vie, de couleur bleu marin, entre les deux. Voilà décrit mon ordre des choses, terriblement à l'inverse de celui des mythes anciens.
Poème un peu pessimiste décrivant una attitude que je déplore mais qui est trop souvent mienne. Un peu d'espérance y subsiste toutefois dans la confusion des deux dernières strophes; Mais de quoi j'y parle? De tous ces sourires, ces petites attentions que me prodiguent mes amies et qui sont autant d'étoiles dans le firmament de mon amitié? Ou des étoiles, les vraies, celles que l'ont aperçoit plus clairement lorsqu'il n'y a plus de lumière et qui guident les marins dans leur voyage solitaire. Seule la Lune est certaine, morceau de terre brillant dans le ciel, son androgénie lui donnent la sagesse que l'on cherche en lui mandant conseil. En ce qui concerne les étoiles, ce sont les vraies généralement que je cherche du regard, et, à travers elle, le souvenir d'une amie, qui est toujours trop loin de moi. Mais qu'arriverait-il si l'une de ces étoiles s'approchaient de la terre? Si elle y mettrait pied, répondant à des voeux chers? Deviendrait-elle un nouveau soleil ou une étoile filante? C'est une question qui me trouble souvent…
Et savez-vous qu'est-ce que la Lune me murmure alors? "Dors, repose-toi." Je vous l'avais dit qu'elle était porteuse de sagesse, la Lune.