Rêveries

Lentement mes idées s'en vont,
Voguant vers de nouveaux horizons.
Terre de feu ou île enchantée,
Nul ne sait où elles vont accoster.

Soudainement, c'est un oiseau blanc
Ou un aigle de fer qu'elles deviennent.
Volant sous les feux du couchant,
Le cours du temps, elles retiennent.

Devant elles, la mer s'ouvre
Et tranquillement les recouvre :
Traversant un banc de poissons,
Les fonds marins, elles découvriront.

Au loin, une épave elles découvrent.
Du sable blond la recouvre;
Belle sirène ou trésor doré,
Quelle autre merveille peut-elle cacher ?

juin 1989

© Fabien Niñoles 1989
Notes de l'auteur.